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Entretiens

Published onOct 24, 2022
Entretiens
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Contexte des entretiens

Plusieurs entretiens ont été réalisés dans le cadre de l’étude Décliner-SO. Les premiers entretiens (phase 1) se sont inscrits dans une démarche exploratoire qualitative. Quelques entretiens complémentaires (phase 2) ont consisté à une observation détaillée de pratiques (phase 2).

Au départ, dans la phase 1, le parti pris a été d’étudier séparément les pratiques associées aux données et à leur ouverture dans le champ des Sciences de la Vie et de la Santé d’une part et dans celui des Sciences Humaines et Sociales d’autre part. Au vu de la vastitude de ces catégories disciplinaires et de ce qu’elles recoupent, le choix a été fait de se concentrer :

  • dans le domaine de la Santé et des Sciences de la Vie sur un objet de recherche commun : les « virus à ARN ». Une variété de personnes (ingénieur·e.s, doctorant·e·s, enseignant·e.s- chercheur.e.s, clinicien·ne·s, etc.) ont été interrogées dans le cadre de recherche fondamentale ou clinique.

  • pour les Sciences Humaines et Sociales, le choix a été fait d’étudier une discipline celle de l’archéologie et de porter attention plus spécifiquement à un outil de travail : le carnet de terrain/fouille (qui permet une documentation des étapes de la recherche - collecte, analyse et traitement d’informations/données.).

Six entretiens exploratoires de plus d’une heure ont ainsi été conduits (4 « virus à ARN », 3 « archéologie »).

La deuxième phase de l’étude a consisté en une analyse plus poussée des pratiques numériques de « mise en données ». Cela a pris la forme d’entretiens d’observations pour l’axe « virus à ARN » et d’une journée d’étude pour la partie SHS (cf. journée d’étude). Pour les entretiens d’observations, les personnes interrogées partageaient en amont un article de recherche et/ou un tableau de données qui servait de fil de directeur à l’entretien. Par le partage de leurs écrans, il était possible de mieux comprendre les différents outils employés et la chaîne de traitement (workflow) construite pour l’obtention des résultats.

Le schéma de la partie relative aux entretiens

Par la suite, nous donnons quelques exemples de verbatim (extraits d’entretiens) pour s’imprégner des pratiques quotidiennes de recherche dans différents domaines.

Partage de verbatims (anonymisés)

Vous trouverez ci-dessous plusieurs verbatims qui sont des exemples de réponses des personnes interrogées. Ces verbatims font partie des sources employées pour l’analyse par théorisation ancrée (cf. méthodologie):

“Archéologie”

“Virus à ARN”

Lors des entretiens d’observation des pratiques, les personnes intérrogées partageaient en amont de l’entretien, un article/ un jeu de données. Le but était alors lors de l’entretien de revenir sur l’ensemble des étapes et des outils employés pour produire cet article ou ces données.

Partage des outils (anonymisés)

Au cours des entretiens, les participants ont non seulement parlé de certains aspects du travail, mais ont également montré certains outils qu'ils utilisent. C'était des instruments d'analyse des données, de collecte des données, de visualisation des données et de partage des données. Au cours des entrevues, il a été mentionné que certains des outils étaient utilisés par plusieurs participants tels qu'Excel et FileMaker. Par conséquent, le partage d'outils a permis de mieux comprendre le processus de travail des participants dans différents domaines de recherche tels que l'archéologie, la biologie et autres. Ci-dessous vous trouverez quelques captures d'écran de l'un des participants qui a montré deux outils dans le cadre de recherche en biologie pour analyser et visualiser des données.

Le premier était un outil GraphPad Prism . Cet outil utilisé pour l'organisation des données, la création de graphiques en utilisant les données simples qui peuvent être faites dans Excel ou un logiciel équivalent tel que Calc. L'utilisation de ce logiciel est simple, toutes les données peuvent être importées et il est ensuite nécessaire de choisir le mode d'analyse. L'analyse des données est traitée automatiquement. C'est exactement ce qui a été mentionné par un participant que vous n'avez pas besoin d'utiliser les langages de programmation comme R et Python pour analyser les données. La dernière étape, qui est faite par l'outil, est de créer des graphiques en utilisant les données qui sont également automatiquement. Les graphiques finaux permettent aux chercheurs de comprendre la prochaine étape de l'étude, telle qu'une stratégie.

Captyre d’écran 1. L’outil d’analyse GraphPad Prism

Un autre outil que l'un des participants utilise est FlowJo. Ce logiciel peut être utilisé pour analyser les données cytométriques en flux. L'outil peut être utilisé dans le domaine de la biologie par exemple dans la recherche en immunologie. Un chercheur peut utiliser des modèles pour faciliter le processus d'analyse. L'outil permet de travailler sur les données en collaboration avec toute équipe.

La démonstration des outils a permis d'approfondir le processus d'étude des participants et de comprendre quels logiciels sont souvent utilisables et quelles sont les chances que les données à la fin de l'étude puissent être réutilisables.

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